titre : cocktail amoureux

auteur : yumi hu ^^

genre : j’pense que je peut avouer avoir écrit un lemon… ^^;;;

base : Gackt, Kaoru, Toshiya, et Yoshiki (par ordre alphabétique pour pas avoir de jaloux !)

disclaimer : bin… heu… je ne demande pas à être payée pour cette fic, et je répète que c’est pas une vraie histoire (dommage…) et je ne cherche à nuire à aucun des persos. D’ailleurs, ces persos ne m’appartiennent pas (re-dommage…). C’est ça qu’il fallait faire ? ^^’

résumé : Toshiya et Yoshiki sont partis chez Yoshiki, Totchi venant de foutre un vieux vent dans la gueule de l’ex de Yo-san, et Gackt vient de se faire badigeonner de chantilly avant de se faire lécher tout le corps par… Kaoru !!! ^^

spoiler : bin, c’est l’histoire d’un mec qui rentre dans une bibliothèque et… COMMENT CA « on commence à la connaître »  è_é ? Ha !? c’est la troisième fois que j’vous la fait ? gomen, j’avais oublié… ^^’

note de l’auteur : Bon, bin j’ai pas résisté à la tentation de la continuer, mais cette fois, promis, c’est la fin ! ^^ J’espère vous avoir procuré autant de plaisir à la lire que moi à l’écrire… (bin quoi ? on peut toujours rêvé !) Et gomen Yoshiki mais tu vas passer pour le méchant et le soumis à la fois… c’était pas prévu…

Un bruit sourd réveilla pourtant Kaoru. Quelqu’un était en train de frapper à la porte avec insistance. Il tira sur le drap de soie qui couvrait Gackt pour s’enrouler dedans. Le chanteur ne bougea pas, un léger sourire éclairait son visage fin. Il est si beau quand il dort pensa le guitariste. Il reprit ses esprits quand le tambourinage à la porte reprit de plus belle. Qui peut bien venir chez moi à 1h du mat’ !? Quand il ouvrit la porte, Toshiya se jeta à son cou, en pleurs. Kaoru ne comprit pas tout de suite mais il sera son ami dans ses bras en tentant de le calmer avec des paroles douces. Tandis qu’il lui caressait le dos pour le réconforter, le drap qui lui couvrait la taille tomba. Gackt arriva, les yeux pleins de sommeil, et fut surpris de découvrir cette scène. Il s’approcha lentement, d’un pas un peu lourd en se frottant les yeux, vêtu en tout et pour tout d’un tee-shirt suffisamment long pour masquer sa nudité. Il ramassa le drap qui ne cachait plus que les pieds du guitariste et le lui tendit. Il profita que Kaoru le remette en place pour demander à Toshiya qui s’était calmé :

-        Qu’est-ce qui va pas ?

-        C’est Yoshiki… dit-il en réprimant un sanglot

-        Pourquoi tu n’es pas chez lui ? On vous a pourtant vu partir ensemble !

-        Oui, on est allé chez lui. Ca se passait bien. On avait même commencé à… enfin vous comprenez. Mais elle a appelé.

-        Qui elle ? s’étonna Gackt

-        Bin elle ! son ex…

-        Et qu’est-ce qui s’est passé ? s’informa Kaoru

-        Et bien, quand il a raccroché, il m’a demandé de me rhabiller et de partir. Il

n’était plus le même après ce coup de fil. Comme je voulais savoir pourquoi il me mettait brusquement à la porte, il m’a dit, ou plutôt il m’a balancé à la figure qu’il l’aimait toujours et que nous deux ça n’aurait pas pu durer. Et il se remit soudainement à pleurer, les larmes coulant abondamment sur ses joues. Il tomba sur les genoux, le visage caché par ses mains tremblantes. Ses deux amis s’observèrent rapidement d’un regard entendu et s’agenouillèrent pour se mettre à sa hauteur. Kaoru lui tendit un mouchoir qui traînait sur la table basse du salon. Quand il eut finit de se moucher bruyamment Gackt l’aida à s’allonger sur le dos. Le chanteur défit les boutons de sa chemises un par un, en prenant soin de ne pas brusquer le bassiste. Puis il la lui enleva et commença par l‘embrasser tendrement. Pendant ce temps, Kaoru goûtait à la douceur de son ventre. Toshiya ne pensait à rien, il se laissait faire. Il avait besoin de réconfort et les baisers chaleureux de ses amis le transportaient loin de Yoshiki. Il était même tellement ailleurs qu’il ne se rendit pas compte que Gackt et Kaoru l’avaient totalement déshabillé. Il ne sortit de son rêve éveillé que quand il sentit une langue humide et un souffle chaud s’emparer de son entrejambe  tendue par l’excitation. Comment est-ce possible qu’ils me fassent autant d’effet alors que je n’ai jamais fantasmé sur eux !? Il n’avait pas trouvé de réponse à cette interrogation que déjà Kaoru l’embrassait. Gackt n’avait cessé de faire glisser sa langue le long de la hampe de son ami. Soudain Toshiya se cambra. Un spasme secoua son corps fin en sueur, puis un second, et il relâcha tous ses muscles pour se laisser aller au sol, serein. Voyant que leur ami était épuisé, Gackt le couvrit du drap de soie étendue à côté d’eux et l’embrassa avant de se tourner vers Kaoru et de l’embrasser à son tour. Ils s’embrassaient avec une telle passion et un tel amour ! Comme si c’était un besoin vital pour leur corps de se retrouver. Ils avaient décidé de s’occuper un peu d’eux avant de s’employer à faire oublier Yoshiki à Toshiya, au moins le temps d’une nuit. Ce dernier leur en était d’ailleurs reconnaissant, il se sentait fatigué et faible. Fatigué d’avoir pleuré pour Yoshiki et faible de ne pas avoir réussi à le convaincre de ne pas l’abandonner. Mais s’il était dans cet état, c’est aussi a cause, ou plutôt grâce aux émotions et sensations que venaient de lui faire découvrir ses deux amis. Il avait à peine eut le temps de retrouver un rythme cardiaque normal qu’il comprit que celui de ses amis accélérait. Alors qu’il entendait Gackt gémir de plaisir, il ne se retint pas plus longtemps et embrassa la peau douce de son torse, avant de lui mordiller un de ses boutons de chaire rose, déjà durcis par l’excitation. Les va-et-vient incessants de Kaoru dans le corps de Gackt se faisaient plus rapides, accélérant du même coup les halètements du chanteur. Toshiya n’avait jamais remarqué à quel point le corps de Gackt était séduisant. Tout en douceur et en finesse, musclé et enveloppé d’une peau soyeuse et aux teintes dorées. Kaoru venait de lâcher un dernier cri de jouissance en même temps que Gackt lorsque le portable de Toshiya sonna. Il décrocha, visiblement ennuyé de devoir parler à cet instant précis :

-        Moshi moshi ?

-        *Totchi ?*

-        Oui, c’est moi

-        *C’est Yoshiki… Je suis désolé pour tout à l’heure… Je sais pas ce qui m’a pris…*

-        T’en fais pas, c’est oublié. D’ailleurs, je T’ai oublié ! lâcha Toshiya d’un ton

froid. Il raccrocha net et coupa son portable. Puis il se tourna vers ses amants d’une nuit et leur adressa un petit sourire. Il regrettait ce qu’il venait de faire mais désirait faire comprendre à Yoshiki que s’il l’avait écorché vif, il aurait moins souffert. Gackt se leva et pris son ami par la taille avant de l’embrasser. Kaoru se redressa à son tour et se plaça contre le dos de Gackt. Il lui mordillait tendrement le cou, laissant la marque de ses dents un peu partout sur la peau du chanteur. Ils commençaient tous à tomber de fatigue quand le guitariste proposa d’aller prendre une douche. Ils allèrent jusqu’à la salle de bain, se tenant tous les trois par la taille ou les épaules, se bousculant un peu dans le couloir légèrement trop étroit pour laisser passer trois personnes en même temps. Kaoru faisait mousser le shampooing dans les cheveux bleus du bassiste pendant que Gackt, à genoux, lui savonnait le ventre et les jambes. Sans avoir eu besoin de discours, Kaoru réussi à convaincre ses amis d’aller se coucher. Ils étaient un peu serrés dans le lit du guitariste mais cela ne déplut à aucun des trois, leur donnant une excuse pour se rapprocher plus que nécessaire. Toshiya, au milieu, sentaient les mains des deux amants se caresser sur son ventre. Ils s’endormirent ainsi, les mèches roses de Kaoru se mêlant aux cheveux bleus de Toshiya, eux-même collés aux épis blonds de Gackt. Ce fut le téléphone de ce dernier qui le réveilla. Il décrocha :

-        Moshi moshi ?

-        *Gackt ? C’est Kyo !!! J’te réveille on dirait !*

-        Parle pas si fort !!! Oui, tu viens de me réveiller. Pourquoi, il est quelle heure ?

-        *Bin… quatorze heures passées quand même !*

Gackt ne put s’empêcher de lâcher un cri de surprise.

-        *J’voulais savoir, reprit le petit blond survolté, si t’avais pas vu Kaoru et Toshiya. J’ai entendu l’autre jour que vous passiez la soirée ensemble donc p’t’être que tu sais où ils sont. J’ai essayé de les appeler mais le portable de Toshiya est coupé et personne ne répond chez Kaoru. Il ne doit pas être chez lui*

-        Bin si ! On est tous les trois chez lui !

-        *QUOI ? Mais qu’est-ce que vous faites tous chez lui à dormir à une heure pareille ? Oh ! Je vois !!! Vous avez trop fait la fête et ces messieurs ont décidé de rester au lit plutôt que de venir à la répèt’ !*

-        Heu… oui, on peut dire ça comme ça, répondit le chanteur qui ne put retenir un petit rire. Sauf qu’ils m’ont pas parlé de cette répèt’

-        *Ils dorment encore là ?*

-        Oui, mais au ton de ta voix j’ai l’impression qu’ils ne vont plus rêver longtemps

-        *Passe m’en un ! Je vais me faire une joie de les réveiller !*

-        Nan, je vais m’en occuper

-        *S’il te plaiiiiiiit, pleurnicha le petit chanteur

-        ok ok !

Il tendit le téléphone à Kaoru en lui glissant à l’oreille :

-        Bonjour mon amour. Bien dormi ?

-        Hmmmmmm, parvint seulement à articuler le guitariste en s’étirant

longuement. Puis il attrapa le téléphone :

-        Konnishi wa Kyo-chan !

Le cri qu’il entendit à l’autre bout du fil le fit écarter le téléphone de son oreille, puis, quand Kyo se calma, il reprit :

-        Je savais bien que j’avais reconnu ta voix ! Alors, qu’est-ce qu’y a ?

-        *Et bien, figure toi qu’on avait prévu de répéter aujourd’hui !!! Mais sans bassiste et avec un guitariste en moins, ça me semble un peu… difficile !!!*

Kaoru réussi seulement à répondre :

-        Oops ! avant de passer le téléphone à Toshiya qui commençait seulement à émerger. Il entendit toutes sorte d’insultes à travers le téléphone et son regard interrogatif fit comprendre aux deux autres, morts de rire, qu’il ne savait pas à qui il avait affaire.

-        C’est le petit kawaii du groupe qui vous appelle pour vous dire que vous aviez répèt’ aujourd’hui, parvint à expliquer Gackt, entre deux fous rires.

-        Moshi moshi ? lança le plus naturellement du monde le bassiste

-        *Quoi !? Moshi moshi !? C’est tout ce que tu trouves à me dire !? Mais c’est pas possible !!!*

-        T’en fais pas Kyo-kun, répondit Toshiya en essayant de calmer son ami. On arrive dans… 10 minutes. Ca te va ?

-        *10 minutes ? ok, 10 minutes ! Pas UNE de plus !!!*

-        Ok ! On arrive.

***

Quand ils arrivèrent tous les trois, avec seulement un quart d’heure de retard, ils trouvèrent Kyo bouillonnant de rage. Il attendait, assis sur le perron de la porte.

-        Qu’est-ce que tu fais là ? Et où sont les deux autres ?

-        Bin, t’as qu’à leur demander toi-même ! explosa Kyo. Quand il ouvrit la porte

en grand, ils découvrirent une scène qui les figea avant de les faire s’écrouler de rire, au grand désespoir du petit chanteur. Die et Shynia s’embrassaient dans un angle au fond de la salle. Le manque de lumière pouvait masquer leur nudité quasi-totale mais pas la passion qui se dégageaient de leurs deux corps collés. Sans doute pour échapper à l’humeur massacrante du petit blond hystérique…Pensa tout haut Gackt, sans se rendre compte que le petit blond en question avait parfaitement entendu. Il ne prit conscience de ce qu’il venait de dire que quand il vit le visage de Kyo se contracter.

-        Désolé, j’t’avais pas vu, essaya de se rattraper Gackt, mais sans succès !  

Il partit en courant, le petit chanteur à ses trousses le mitraillant de coup de poings.